Poèmes

Katana :

Un éclair fin qui, dans le Soleil, reluit,
Comme un bourreau céleste à la paume attaché,
Ici, fraye l’espoir au devant du passé
Et, sur un point d’honneur, emportera des vies.

Majesté de métal que le Roi même envie,
Etincelles de sang sur sa lame écoulées,
Au nom de la justice ou d’une loi passée,
D’une parure d’argent ornent sa seigneurie.

Il dit qu’il aime la vie et tranche l’injustice,
Compagnon valeureux que jamais rien n’attriste,
De son mètre courbé ranime la victoire.

Bien sûr, il est l’accusé et le bourreau du lâche ;
Son fil se détache et son âme s’attache,
Ainsi voici le sabre et, avec lui, la gloire.

Nuit:

Lune blanche,
Étincelle de cristal,
Juchée sur un invisible piédestal,
Semble accrochée à une branche.

Goutte bleue,
Perle de pluie,
Tombée à l'improviste une nuit,
Laisse parler son coeur amoureux.

Nuage gris,
Coton de Dieu,
Poussé vers nous, malheureux,
Pleure l'orage de son âme démunie.

Lune rouge,
Présage de mort,
Accomplis son devoir sans remords,
Et disparaît, seule, sans que rien ne bouge.

dans les yeux d'un écrivain:

Dans les yeux d’un écrivain
J’ai vu l’air si lointain
Qui s’échappe
De mes mains
Et qui s’en retourne au loin

Dans les yeux d’un écrivain
J’ai vu le coeur des enfants
Ce Coeur pur
Aux doux amants
Qui s’envole éperdument

Dans les yeux d’un écrivain
J’ai vu la tristesse des siens
J’ai vu le vent des courants,
Le regard des amants
Qui s’en va soudainement

Dans les yeux d’un écrivain
J’ai vu la profondeur des histoires
La plume et l’encres noire
Qui nous l’ont fait savoir.

profondeur

Dans mes yeux criblés de bleu,
J’ai vu les vagues de l’océan
Dans mes yeux aventureux
J’ai vu le tumulte du vent
Dans mes yeux sinueux,
J’ai vu l’espoir des passants
Dans mes yeux tout peureux,
J’ai vu le malheur du monde
Dans mes yeux si profonds,
J’ai vu la terre qui tourne
Et j’ai fermé les yeux.

souvenirs

Le vent qui souffle emporte mes souvenirs
Il les transporte vers l’avenir,
Il les envoie sur les menhirs.
Je voulais les voir revenir,
Je pleurais devant l’avenir,
Je suppliais le vent qui souffle
De bien vouloir les faire revenir.
Il ne m’a pas écouté,
Il m’a laissé tomber,
Et dans ma tristesse profonde,
Je les ai tous retrouvés.

Lune rouge

La lune d’étoiles fatalement entourée,
Luit dans le ciel de cette nuit blanche et si noire,
Éclairant faiblement de sa lumière d’ivoire
Le chemin de sang cruellement parsemé.

Le clair obscur en cette nuit s’est animé,
Si bien qu’il est aussi impossible d’y voir
Que dans les ténébreux abysses de la gloire,
Où il faut maintenant se laisser emporter.

Nuage famélique, déchire le ciel !
Orage de sang, prestement, déploie tes ailes !
La tempête approche et la gloire s’assombrit.

Dans ce tourbillon, téméraire ou bien cruel,
Le soleil pointe à l’horizon du réel
Et emporte vite avec lui cette nuit.

LE CHEMIN

Sur un sentier,
Un homme seul,
Une araignée,
Marchent à côté.

Le soleil brille,
La lune se meurt,
Et à cette heure,
La vie vacille.

Entre des herbes,
Une sauterelle,
Un papillon,
Se connaîtront.

Et dans le ciel,
Une grande étoile,
Une lune en miel,
Brillent sans voile.

La vie avance,
La vie s’allonge,
Telle une longe,
La vie s’éteint et recommence.

chanson

refrain:
Je voulais savoir si le monde était beau,
Je voulais savoir pour parler aux oiseaux,
Mais un jour j'ai vu que le monde était grand,
Et que les oiseaux ne parlaient qu'aux enfants.

refrain

J'ai voulu partir
pour changer l'avenir.
J'ai voulu planer,
pour changer le passé.

Et je suis tombée de mon grand piédestal,
et j'ai écouté le doux chant des vestales.

refrain

J'ai voulu m'enfuir
Retrouver l'innocence
De tous ces enfants
Tant portés par le vent.

Et j'ai regretté tous ces rêves oubliés
Et j'ai emporté cette naïveté.

refrain

J'ai tant prié
Que je suis revenue
À la douce époque
De mes rêves innocents.

Et j'ai appris à parler aux oiseaux
Et ils m'ont dit que le monde était beau.

refrain

J'ai regardé
Ce fin volatile
J'ai admiré
Sa carrure fragile.

Et j'ai arrêté de me demander,
De toujours crier à n'en plus m'arrêter.

refrain

Et un jour j'ai vu que ce n'était qu'un rêve
Et que le monde attendait la relève.

Cercle d’éternité

Comme une feuille dans le vent,
La terre tourne, tourne doucement.
Comme une ombre de soleil,
La vie s’allume telle un éveil.
Comme un chagrin du fond du cœur,
La pluie tombe sur l’honneur.
Comme une tombe ressuscitée,
Le temps s’écoule, pour toujours et à jamais.


Étoile le soir, astre le matin

Si le soleil se lève,
C’est que le jour commence.
Si la lune rêve,
C’est que la nuit s’avance.
Le cycle démonté,
Des jours et des nuits
Se retrouve reformé,
Là où le soleil luit.

whoua trop d'un coup ! j'arrive pas a tout suivre !!!!

pourtant ils semblent tous si beaux !


j'aime bien celui du katana.. mais celui de la lnuit est bien aussi...

et comment commenter tout ca ? c'est impossible !!!


(tiens, idee, mettre un de mes vieux poeme... faut les retrouver aussi...)

merci ^^'

j'ai mis toute ma production actuelle... le katana et la nuit sont les plus récents !

je sais aussi faire des poemes ^^"

je t'en présente donc un... il est en prose mais bon ca reste un poeme XD

La lune éclaire mon coeur de sa couleur argentée. elle innonde ma vie de sa beatué spectrale. et je m'endort parmi les étoiles en écoutant avec bonheur le chant doucereux de la constellation de la Lyre qui brille intensément au Nord.

(c'est pas mon meilleur mais bon c'est un avant gout XD ^^)

sympa !

Ce qui vit, en cette terre,
N'est rien que folie,
Ce qui coupe cette mer,
À mes yeux rit.

Oui, bonnes gens,
C'est une marée haute,
À base de firmament,
Qui déferle sur la côte !

Et sur la falaise dénudée,
Comme une ombre,
Une femme vêtue de sombre,
Se prépare à sauter.

Soudain, elle s'engage,
Sur ce chemin immaculé,
Laissant sa beauté en gage
À la mer incriminée.

Kuro

Que ce jour soit à jamais gravé dans nos mémoires,
Que cette nuit reste toujours partie de notre histoire !
Que ce soleil qui se lève à l'aurore ce matin,
Que la lumière que je cache d'une main,
Laisse place à la lune, au crépuscule enfantin.
La vie est ainsi faite de verre et de satin
Que le cristal recouvre d'un voile mesquin.
Que ce nuage qui, en mon âme, ne laisse plus rien,
Que cette rumeur parte pour toujours et me laisse l'espoir !
Que mon coeur se souvienne à jamais de ce qui était noir.

Seppuku

C'était une nuit de printemps,
Sur un îlot verdoyant.
C'était une nuit de pleine lune,
Dans un parc nappé de brume.
C'était une nuit étoilée,
Derrière un nuage voilée.
Rien en cette sérénité présageait,
Que le sang allait couler.
Un petit vent fin soufflait,
Cette brise soulevait les feuilles,
Et, dans ce tourbillon instantané,
Voltigeait un écueil.
Sur un rocher de calcaire,
Dans un habit blanc comme neige,
Un oiseau de la mer,
Surveillait le rivage beige.
Derrière cet oiseau d'espoir,
Un homme au désespoir,
Son wakisashi à la main,
Songeait à rompre son destin.
Il porta son regard vers le large
Et de ces ancêtres récita l'adage:
" Il faut mourir pour l'honneur,
Même avant que sonne l'heure."
Sur ces paroles dites sages,
Il empoigna l'outil d'usage
Le recula devant son torse
Et le pointa en pénitence.
Dans un élan de beauté funeste,
Il poignarda son coeur
Et, dans un mouvement leste,
S'effondra bien avant l'heure.
Son âme échappa à son corps,
Son cri muet effaça ses torts.
Sa silhouette disparut,
Engloutie par les flots.
Et sans qu'on n'en sache mot,
Une vie fut déclarée perdue.

parce que cela fait longtemps, je viens mettre ma griffe aussi ^^

Tuer

une vie prise
sur un simple caprice
une vie prise
sans aucun désir
une vie prise
sur une futile envie
une vie prise
sans le moindre remord
une vie prise
à tord pour l'honneur


océan

une immmense étendue d'eau
du bleu à perte de vue
de l'écume plein les yeux
l'air salé sur ma peau
le vent frais dans mes cheveux.
je vois les vague, ému
qui sécrasent sur la falaise
ou sur le sable blanc.
quel est la limite de l'océan ?
toute une vie ne suffirait pas
et j'admire ce paysage depuis ma chaise
qui roule comme les flots.
mon coeur qui bat
au rythme de ces sauts
souffre de ne plus sentir
à quel point l'océan est beau
libre de tout désir
libre de tout fardaut.


et un dernier

nuit

des miliers d'étoiles
peints comme une toile
de jolis dessins
peint avec instinct
par un peintre fou
qui s'amuse et joue
sans le moindre sens
au milieu d'une danse
où chante la lune
dans ce ciel nocturne.

La quatrième vision

Un jour immobile,
Une nuit agitée,
Un flot de pensées,
Une étoile terrible.

Le vent qui souffle,
La chaleur absente,
La senteur tranchante,
Le goût du trouble.

Ce cercle vert,
Cette grande échelle,
Cette fille pucelle,
Ce voilier qui erre.

Tant de choses à voir,
Tant de choses à goûter,
Tant à admirer
Et tant à faire valoir.

Luciole

Une lueur dans la nuit,
Un lampion parmi les joncs,
À l'aube d'une insomnie,
Éclaire la nuit tout en long.

Dans un bosquet feuillu, comme une mouche nue,
Elle vole, pour partir comme elle était venue.

Un petit point jaune,
Lumière du crépuscule,
À la manière d'un faune,
Elle comble les lacunes.

Près du marais déchu, comme une âme perdue,
Elle vole, pour partir comme elle était venue.

Espoir lumineux,
Virevolte entre branches.
Et ton harmonieux,
Déclenche une avalanche.

Dans une main ténue, comme une grande vue,
Elle vole, pour partir comme elle était venue.

Écrasée par le jour,
Elle éteint sa lumière,
Et comme elle vole toujours,
Elle regarde derrière.

pleins de tits poemes !!

au petit jour
avec amour
grandit la fleur
dans la douleur.


une âme noire
un vague espoir
tendre la main
vers le matin.


danger mortel
dans un appel
d'immense détresse
digne tristesse.

beauté félée
d'un pot cassé
très loin d'ici
je m'enfuis.


un chant d'amour
dure toujours
aussi longtemps
que le printemps.

je vais my mettre aussi

chaque nuit tu viens hanter mes rêves
tu es mon soleil pour chaque jour qui se lève
que se soit amour ou amitié
avec toi je veux tout partager
ta beauté ton regard tes sourires
de tout cela mon cœur chavire
tu es la perfection inaccessible
et te séduire me paraît impossible
vaincrai- je un jour ma timidité?
pour enfin t'avouer que je ne cesse de t'aimer
même si tu n'as rien fait pour cela
mon cœur ne bat plus que pour toi
mais m'accepteras-tu comme je suis?
si c'est le cas de mon amour bonheur tu seras l'alibi et tu peux t'assurer que je ferai de mon mieux
que tu m'aimes juste un peu

C'était un jour nouveau,
Personne ne le savait encore,
Mais ce jour vaudrait de l'or.

Et rien n'était plus beau,
Que ce jour sans remords,
Sans armes aux abords.

...

un lac fleuri
aux abords jolis
l'été se pointait

il faisait chaud
l'air sentait
bon le ruisseau

(PS : mon topic sur SK a ete verouille donc il n'y aura rien de nouveau dsl ^^" )

oui, je suis en train de discuter avec le censeur à ce sujet!!

s'incline bien bas, sourit

merci ^^

moi je n'ai pas le courage de le faire...

rit

moi j'ai du courage!!

bien ....En voila un pour faire plaisir à ma douce ....
La Rose et le Réséda

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l’échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Qu’importe comment s’appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l’un fut de la chapelle
Et l’autre s’y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu’elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l’un chancelle
L’autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
A le plus triste grabat
Lequel plus que l’autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l’aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu’aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu’il aima
Pour qu’à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
L’un court et l’autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L’alouette et l’hirondelle
La rose et le réséda